Pendant cette semaine, nous avons été passablement en contact avec Genève. Avec la famille de Julien, dont le père s’est fait opérer et semble bien récupérer, mais également avec Muriel qui a visité plusieurs appartements pour nous, ainsi que Claire, la marraine de Nathalie, qui cherche également un lieu où nous pourrons loger à notre retour. Les nouvelles sur le front de l’épidémie ne sont pas bonnes, les pays semblent endurcir leurs restrictions et nous ignorons quand et dans quelles conditions nous pourrons rentrer.
Du samedi 20 mars au mardi 23 mars, nous sommes restés à Vecindario, où nous avions un joli appartement. Quelques balades dans cette petite ville plutôt sympa, mais sans grand charme, pas mal d’école. Nous attendons une réponse pour un appartement à Onex, qui ne vient toujours pas. Nous jouons, écrivons, regardons des films…
Le mercredi 24 mars, nous repartons à la visite de l’île. Nous commençons par le barranco de Guadayeque, tout proche et, à notre avis, surévalué par les guides touristiques. Le paysage est certes beau, mais moins exceptionnel que plus haut dans la montagne et nous peinons à trouver un chemin bien balisé pour monter sur les flancs de la vallée. Nous poursuivons sur le très joli village d’Agüimes, puis trouvons un espace pour dormir tout près d’un ermitage à Temisas.
Le jeudi 25 mars, nous repartons à l’assaut de la montagne, après une petite balade avortée vers Temisas. Nous passons par Santa Lucia de Tijarana et son joli parc et redescendons par la superbe, mais très sinueuse route qui rejoint Vecindario. Un peu d’autoroute jusqu’à Mogán, puis nous nous attaquons à la GC-605, route particulièrement sinueuse, dont l’accès côté amont a été détruit par la tempête Filomena en janvier ! Nous arrivons en fin de journée vers le lac de la Cueva de las Niñas, que nous avions déjà rejoint à pied la semaine précédente. Nous trouvons un joli espace pour dormir, avec une belle vue sur le lac.
Le vendredi 26 mars, nous profitons du beau temps pour faire l’ascension de la Montaña de Tauro, seuls sur les magnifiques sentiers pédestres de l’île. Dans l’après-midi, nous allons boire un verre à Puerto Mogán, station balnéaire complètement engourdie par l’épidémie. Au moment de choisir où nous allons dormir, nous décidons de retourner à Temisas. En effet, la météo est très incertaine et la pluie devrait arriver plus tard sur la côte est de l’île.
Le samedi 27 mars, après une nuit venteuse, mais sans pluie, nous profitons d’un inespéré beau temps pour déjeuner et descendre à Las Palmas, que nous pensions visiter sous la pluie… La Vegueta, la maison de Colomb – superbe musée – , puis le quartier de Triana où nous peinons à trouver un endroit pour imprimer notre demande d’inscription pour un appartement à Perly. La ville est très sympa et passablement animée. Nous nous y sentons bien mieux que le 4 mars, lorsque nous y avons débarqué… Nous filons ensuite vers le nord-ouest. Nous avons réservé un appartement à Moya, en prévision de la pluie… qui n’arrive pas. Pas grave, l’appartement est très bien, même s’il est très chargé en bibelot et en meubles vernis…
Le dimanche 28 mars, nous nous réveillons une heure plus tard, heure d’été oblige. Juste le temps de déjeuner avant de nous connecter sur Léman Bleu pour apprendre la victoire de Fabienne Fischer et le départ de Pierre Maudet. Petit tour dans le village puis repas pour fêter ça !