Au revoir les Canaries…

Après 172 jours dans l’archipel, nous quittons, le 22 avril, les Canaries. Nous aurons mis à profit les deux dernières semaines pour trouver, enfin, un appartement pour notre retour à Genève. Les choses se sont soudain décantées lorsque nous avons déniché coup sur coup un superbe triplex à Onex, visité par Claire, la marraine de Nath et un duplex à Avusy, découvert par Muriel, la sœur de Nath. Nous déposons nos candidatures pour les deux et, après deux jours d’incertitudes un peu tendus, nous obtenons confirmation que les deux nous seraient attribués et choisissons celui d’Avusy, sensiblement moins cher et également disponible plus tard, ce qui nous économise deux loyers et demi.

Du vendredi 9 au lundi 19 avril, nous résidons dans un joli appartement à Arinaga, tout près de la plage. Nous avançons dans le travail scolaire, trouvons un garage qui fait la vidange du minibus, allons faire du shopping et quelques petites excursions (jardin botanique, Playa del Inglés, balades autour d’Arinaga).

Le lundi 19 avril, nous rejoignons la vallée de Soria où nous retrouvons le magnifique site où nous avions passé deux nuits. Une petite balade, et une soirée consacrée à des téléphones pour les appartements. Le mardi 20 avril, le doigt de Zoé, qu’elle s’est tapé dimanche en courant, est toujours enflé et vire au bleu… Nous la conduisons au Centro de Salud de Maspalomas et, au milieu de la foule qui attend d’être vaccinée, nous sommes finalement reçu par un charmant médecin cubain qui, après radiographie, nous rassure. Aucune fracture, mais un entorse qui nécessite quelques jours d’immobilisation. Nous repartons pour la montagne, faisons un bon repas au restaurant à San Bartolomé et rejoignons Artenara, dans un vent frisquet. C’est là que nous obtenons confirmation que nous pouvons avoir l’appartement d’Avusy et que nous retirons notre candidature pour celui d’Onex. Le mercredi 21 avril, nous allons prendre notre petit déjeuner à Tejeda, puis continuons sur Teror. C’est là que nous recevons le bail, parvenons à l’imprimer et à le renvoyer. Désormais, nous sommes sûrs d’avoir une adresse à notre retour. Nous allons faire quelques achats pour le ferry, puis allons à Las Palmas, sur la plage de la Canteria. Mauvaise surprise en fin d’après midi, l’accès sur la petite plage sauvage de la Isleta est fermé à cause d’un éboulement. Nous ne pourrons pas dormir là. Nous nous rabattons sur un site trouvé sur Park4Night. Proche du centre, mais franchement pas folichon, coincé entre l’autoroute et l’océan avec d’autres camping-cars et un SDF qui s’est fait une cabane plus que sommaire.

Le jeudi 22 avril, nous avons mis nos réveils à 5h15 pour être à l’heure au port. Nous rangeons nos affaires dans la nuit et arrivons à destination à 6h00. Une petite heure d’attente avant d’embarquer sur le Marie Curie, navire flambant neuf qui fonctionne au gaz naturel. A 8h00 pile, nous larguons les amarres et, pleins d’émotions, voyons la Grande Canarie s’éloigner. Plus tard dans la journée, nous verrons encore de loin Fuerteventura et Lanzarote, où nous avons passé tant de temps. Nous continuons en pleine mer, faisons un étrange cercle autour d’un voilier aux voiles affalées et passons une nuit plutôt inconfortable dans les sièges pullman du bateau. Le vendredi 23 avril, en milieu d’après-midi, nous apercevons la côte andalouse et accostons à 16h15 sur le continent, où nous nous réjouissons de retrouver Sibylle !