La soirée mouvementée

Nous sommes à coté d’un volcan qui s’appelle Montaña Corona. On est tous frigorifiés alors, on reste dans la voiture. On voulait dormir là mais il fait vraiment très froid et, en plus, il y a du vent. Nous repartons donc, à la recherche d’un autre spot. Nous choisissons d’aller à Playa Mujeres. C’est une très belle plage où il fait tout le temps chaud. Clém, maman et moi, on joue au ballon sur la plage. Plus tard, on regarde le coucher du soleil et on commence à faire le repas. (Nous mangeons un grand apéro.)

Tout à coup, une voiture arrive très vite dans le parking et s’arrête très près de nous. Un policier en sort et il discute avec papa et maman. Il demande son passeport à papa. Quand il part, papa et maman nous expliquent ce qu’il a dit. Nous ne pouvons pas dormir ici. C’est une réserve naturelle. Maman lui a demandé si les campings-cars eux aussi devaient partir et le policier lui a répondu que eux non plus n’avaient pas le droit.

Nous finissons vite de manger et nous partons. On ne sait pas où dormir vu que presque tout les spots sont interdits. Nous allons dormir sur le parking derrière le panneau d’entrée du parc naturel. Quatre autres campings-cars allemands viennent aussi dont trois qui sont ensemble . Ils ont un gros chien noir se nommant « Yoko » (enfin je crois). Le chien vient vers nous mais papa appelle ses maitres pour qu’ils viennent le récupérer. Un homme vient le chercher et papa parle avec lui. Il a l’air gentil. Le lendemain, à cause du vent, on va dormir dans un parking. Et, on revoit les mêmes campings-cars allemands!

Gros bisous, Zozo

Des instants privilégiés

Depuis plusieurs mois, nous menons une vie assez spartiate. Alternance entre nos moments nature dans le minibus et la location de petits appartements somme toute assez rudimentaires. Nous avons l’habitude de voyager avec nos enfants. Depuis toutes petites, elles ont été trimballées dans des sacs à puces, calées dans des remorques vélo, assises à l’arrière de nos voitures et ont parcourus des milliers de kilomètres. Une fois de plus je suis impressionnée par mes enfants et leur faculté d’adaptation dans toutes nos lubies et mésaventures. Je suis également émerveillée par nos instants privilégiés. Au cours de ce voyage, j’ai vécu des moments très forts avec elles. Des discussions passionnantes en gravissant des volcans, des éclats de rire libérateurs, des jeux imaginaires sur des plages désertes et autres fantaisies. La nature offre ces ouvertures. Déconnectés, nous sommes plus attentifs aux mots échangés et prenons véritablement conscience de ces petites pépites!

Clémentine photographie Lanzarote

Encore et toujours à Lanzarote

La première moitié de février a été marquée par la déception d’apprendre que l’île restait en niveau d’alerte 4, alors qu’il faut qu’elle revienne en 2 pour nous autoriser à en sortir, par quelques jolies balades et la découverte d’un nouveau lieu sympa pour passer la nuit…

Le dimanche 7 février, la pluie ayant diminué, nous nous aventurons hors de notre appartement pour monter sur le sommet voisin, hérissé d’antennes et d’éoliennes. On commence à avoir l’impression de devoir choisir entre refaire ce qu’on a déjà fait ou faire des découvertes sans intérêt. D’autant plus qu’une sale odeur d’engrais accompagne la balade… Impression largement atténuée par la superbe ascension du volcan Tamia, le mardi 9 février, accompagnés par un petit chien rebaptisé Nietzsche par Zoé. Le volcan, situé presque au centre de l’île propose un panorama exceptionnel !

Le mercredi 10 février est consacré essentiellement à l’école. En fin de journée, les parents propose de gravir (pour la seconde fois) la Montaña Blanca. Un peu lassées par ces balades, les filles passent leur tour et restent à l’appartement pendant que leurs géniteurs vont profiter de la magnifique lumière du soleil couchant.

Le jeudi 11 février, les autorités renoncent à améliorer le statut de l’île, par peur que la population commette des excès pendant la semaine du carnaval. La nouvelle nous plombe un peu, car la situation semblait nettement s’améliorer et nous envisagions de pouvoir poursuivre nos aventures avant la fin du mois, ce qui semble de moins en moins réaliste.

Le vendredi 12 février, nous quittons notre appartement de San Bartolomé pour repartir à l’aventure, en essayant de trouver des lieux encore inexplorés sur l’île. Nous montons sur le sommet qui domine Guatiza et le Jardin de Cactus, puis nous allons passer la nuit dans le vallon de Guinate où nous avions repéré un site splendide, en plein milieu des fleurs, lors d’une balade.

Le samedi 13 février, un vent froid s’étant levé, il est difficile de rester à Guinate. A la réflexion, nous arrivons à la conclusion que seule la plage de las Mujeres, où nous avons déjà passé deux fois trois nuits, est bien abritée du vent et nous retraversons l’île pour nous y rendre, tout en passant par Peñas del Chache (que nous n’avions pas encore vu) et Teguise (que nous voyons pour la troisième fois). Le lieu est toujours magnifique, mais une bonne douzaine de camping-cars et minibus sont déjà là et notre emplacement un peu à l’écart est déjà pris. Pas grave, nous passons une bonne fin de journée et la nuit est très calme.

Après s’être baignés (Zoé et Julien, en fait) nous partons, le dimanche 14 février, à l’assaut de l’Atalaya de Fémes. Là aussi, il y a plein d’antennes, mais la vue depuis ce sommet majeur du sud est vraiment fantastique. Comme le vent semble provisoirement faiblir, nous décidons de repartir dormir à Guinate, dans les fleurs. A notre arrivée, là aussi, le site est déjà largement occupé par des locaux qui viennent passer le dimanche en famille. En fin de journée, ça se détend et nous trouvons un superbe emplacement, avec une vue exceptionnelle sur la Graciosa.

Le lundi 15 février, motivés par Nathalie, nous nous réveillons à 6h30 pour monter voir le lever du soleil depuis le volcan voisin, Los Helechos. La température est agréable et le panorama absolument fantastique. Le soleil se lève derrière un voile de calima – ces poussières du Sahara en suspension – que la météo a annoncé de plus en plus forte. En effet, un vent de sud-est se lève et nous convainc d’aller nous abriter à Playa Honda. Là, la calima se densifie au point de faire disparaître les sommets proches dans une brume ocre. L’effet est saisissant. Nous garons le minibus à côté du stade municipal pour passer une nuit tranquille et sommes réveillés par les premiers avions – la piste est juste à côté.

Compte tenu de la météo, nous décidons de reprendre un appartement dès le mardi 16 février. Pour changer, nous allons dans la station de Costa Teguise, presque vide et un peu morne. Nous reprenons une vie sédentaire dans un joli trois pièces moderne, bien clôt dans une quartier fermé de résidences touristiques… Pas de risque de cambriolage, ni de croiser quelqu’un, d’ailleurs.

10 jours de plus à Lanzarote

Nous avons terminé janvier et entamé février toujours emprisonnés sur l’île de Lanzarote. Le reflux de l’épidémie y est lent et les autorités, jeudi après jeudi, confirment la fermeture de l’île.

Nous avons quitté notre appartement avec piscine le vendredi 29 janvier est sommes allés du côté des falaises de Famara, profiter de l’absence de vent dans ce lieu extraordinaire… mais très prisé. Nous trouvons une place tout au bout de la route. Le soir, un Marocain passe à pied dans cet endroit loin de tout et nous demande du café. Il nous tient la jambe un moment en nous racontant des histoires plus ou moins vraisemblables dans un sabir hispano-arabo-français…

Le samedi 30 janvier, comme le vent du nord revenait en force, nous avons rejoint Playa de las Mujeres, plage isolée dans le sud-est de l’île où nous avions déjà passé trois nuits. Là aussi, il y a un peu de monde (une douzaine de véhicules passent la nuit de samedi à dimanche) dans le grand parking, mais nous reprenons place tout en haut, avec une magnifique vue sur la mer. Nous passons là 3 nuits, jusqu’au mardi 2 février, en alternant balades dans la région et baignades dans les vagues qui se font de plus en plus violentes.

Le 2 février, nous profitons du beau temps pour refaire la magnifique balade de la Caldera Blanca. Tout y est bien plus vert que la dernière fois et des parterres de fleurs couvrent les flancs des volcans. Nous traversons ensuite l’île pour nous retrouver tout au nord, à la plage du Centaure, nommée ainsi par Zoé à cause du profil d’un naturiste très sûr de lui croisé là lors de notre premier passage… A marée haute, les coulées de lave forment de magnifique lagons d’eau transparente tapissés de sable blanc.

Le mercredi 3 février nous montons à Guinate et improvisons une balade absolument magnifique autour du vallon. Fleurs des toutes les couleurs, crêtes des falaises de Famara et ascension du volcan Los Helechos. Nous retournons ensuite au centaure où un couple de retraités germano-genevois vient causer avec nous. Ils nous avaient déjà repérés à la Caldera Blanca et leur enthousiasme communicatif nous remonte un peu le moral, car, malgré les superbes paysages et les splendides balades, l’incertiude concernant la suite de notre voyage commence à être pesante…

Le jeudi 4 février, nous parvenons à nous lever à prendre le petit déjeuner et à ranger le campement avant les premières gouttes de pluie… La météo nous annonçait un front pluvieux depuis plusieurs jours et il est arrivé exactement quand on l’attendait. Nous avons réservé un appartement à San Bartolomé et passons cette matinée bien humide entre lecture dans le minibus, rapide passage au Decathlon d’Arrecife et café sur une terrasse couverte et déserte de Playa Honda. Nous emménageons en début d’après-midi dans notre nouveau « chez nous », dans un quartier résidentiel de cette bourgade du centre de l’île.

Les vendredi et samedi 5 et 6 février, la météo reste maussade. Nous avançons dans les tâches scolaires. Clémentine fait un tiramisu. Nous lisons et constatons que l’étanchéité de notre toit n’est pas prévu pour de pareilles précipitations…

Le petit problème de bruit

Nous sommes dans un appartement pour 12 jours car nous sommes emprisonnés sur Lanzarote. Dans la journée, nous arrivons. La série d’appartements s’appelle « Las Adelfas. » Déjà le soir, les voisins parlent fort. Nous mangeons et nous allons nous coucher. Après avoir lu plusieurs pages, Clém et moi éteignons la lumière. Environ 10 minutes plus tard, on entend Papa aller toquer chez les voisins. Plus tard, il redescend en nous expliquant qu’il y avait une femme toute blanche qui disait  » on s’excuse, on s’excuse! » et un homme qui a sûrement trop bu. Les voisins se calment et nous arrivons à nous endormir. Vers 3 heures du matin, ils recommencent encore plus fort. Cette fois, impossible de fermer l’œil. Papa mets ses chaussures et remonte en haut ( les voisins étaient en haut). Maman vient dans notre lit nous dire que papa est allé voir ce qui ce passait car il faisait vraiment mais alors vraiment beaucoup de bruit. Cette fois, Papa toque fort. Il redescend énervé. Il nous dit que, cette fois, ils n’ont pas ouvert et qu’il a entendu l’homme lui crier des mots incompréhensibles. Papa finit par appeler la Police. Elle arrive très vite et, 10 minutes plus tard, plus un bruit. même pas un son ni un pas. Rien. Le lendemain, Alisson ( la dame de l’appartement) nous propose de changer de petit appart. Nous acceptons volontiers et, vers midi, on les revoit.( les voisins bruyants.) On pense que les policiers les ont pris au poste de police.

Je vous fais pleins de gros bisous, Zoé

Une semaine d’attente

Fin janvier, nous nous retrouvons non pas confinés, mais emprisonnés sur l’île de Lanzarote. Les cas de covid ont explosé et les autorités ont bouclé l’île. Même si un niveau d’alerte 4 est inventé tant les chiffres sont élevés, il reste possible de se déplacer, les magasins sont ouverts, et les restaurants ont le droit de servir en terrasse jusqu’à 18h00. Cela dit, l’ambiance est tout de même moins détendue que ce nous connaissions, les protocoles de sécurité strictement appliqués, la police très visible et les badauds prennent leurs distances, même sur les chemins de randonnée. Pourtant, le printemps arrive déjà et les volcans fleurissent, au sens littéral !

Nous alternons les journées consacrées plutôt à l’école et la création avec les sorties. Le vendredi 22 janvier, nous louons des vélos et parcourons un belle boucle de 45 km au milieu des volcans, dans un temps un peu humide. Le dimanche 24 janvier nous gravissons notre 20e volcan canarien, le Tahiche et le mardi 26 janvier, nous passons un bon moment du côté de la Montaña Negra et de la Caldera de Cuervos, dans la coulée de lave de 1730.

Nous ne savons pas quand nous pourrons ressortir – les chiffres semblent s’être stabilisés, ils baissent même sensiblement, mais il semble clair que l’île restera fermée au moins jusqu’au 4 février… – et essayons de profiter des richesses de Lanzarote, même si nous avons hâte de découvrir d’autres terres.

Prisonniers de l’île…

Après avoir échappé à la tempête Filomena, nous avons enfin pu parcourir Lanzarote à notre guise et découvrir ses magnifiques paysages. Mais le virus nous a rattrapés et, alors que nous pressentions que les autorités fermeraient l’île, mais nous laisseraient un délai pour en sortir, la décision est tombée abruptement le 14 janvier en fin de journée… L’île va rester fermée jusqu’au 28 au moins. Il va donc falloir trouver à nous occuper en attendant d’être libres de sortir… mais pour aller où ?

Du 8 au 10 janvier, nous prolongeons notre séjour dans notre appartement, tant la météo est mauvaise. Nous sortons pour quelques balades, dont une ascension du Guardilama dans un vent froid et pluvieux et une visite du joli Jardin de cactus aménagé par l’incontournable Manrique.

Le lundi 11 janvier, nous reprenons enfin la route et grimpons sur la magnifique Caldera Blanca, en plein cœur du parc naturel des volcans. Nous dormons a l’orée de la coulée de lave, au pied d’un volcan.

Le mardi 12 janvier, le beau temps étant désormais installé, nous faisons la visite du parc national de Timanfaya. L’accès y est très limité et nous ne pouvons le parcourir que dans un car touristique avec un commentaire plutôt navrant. Des geysers artificiels sont aménagés devant un restaurant qui cuit sa viande à la chaleur du volcan. Plus touristique qu’impressionnant, même si le paysage est magnifique. Nous finissons la journée au pied des falaises de Famara, dans un site extraordinaire, mais très venteux…

Le mercredi 13 janvier, nous voyons avec inquiétude grimper les chiffres du covid et nous dépêchons, avant une probable fermeture, d’utiliser les dernières entrées de notre forfait culturo-touristique à la Cueva de los Verdes, grotte pas vraiment impressionnante (mais nous sommes peut-être blasés). Nous enchaînons sur une superbe plage formant, à marée haute, des lagons turquoise d’eau bien fraîche. Nous décidons d’y passer la nuit.

Le jeudi 14 janvier, nous renonçons à nous rendre sur la petite île de la Graciosa, car nous savons que les autorités sanitaires prendront la décision quant à la fermeture de l’île ce jour et nous voulons être réactifs au cas où. Nous descendons 350 m. sur un petit sentier dans les falaises de Famara pour arriver sur une superbe plage déserte où nous passons une partie de la journée, tout en nous connectant régulièrement, à l’affût de la décision. Nous revenons plus au sud, là où nous avions déjà dormi le 11 et les autorités communiquent vers 18 heures. L’île passe en niveau 3, ce qui signifie sa fermeture. La presse ne parle d’aucun délai et il n’y a déjà plus de bateau pour filer à Fuerteventura…

Le vendredi 15 janvier, nous nous réveillons tôt, plions le campement et nous rendons à Playa Blanca dans l’idée de nous exfiltrer sur Fuerteventura. Mais il est déjà trop tard. Au moment d’acheter notre billet, les employés de Naviera Armas nous informent que nous n’avons déjà plus le droit de sortir… Nous allons prendre un petit déjeuner dans une gargote du port… Nous sommes prisonniers dans une des plus belles prisons du monde (mais, contrairement à Champ-Dollon, osera un membre du groupe, nous n’avons ni TV, ni WC…). Un peu sonnés, nous allons parcourir un tronçon du « sendero del litoral », seul accès libre au parc de Timanfaya, puis enchaînons sur une délicieuse paella de mariscos à El Golfo. Nous atterrissons, au bout d’une piste cahotique à la punta de Papagayo et ses superbes plages. Nous nous arrêtons là pour trois nuits…

Du 16 au 18 janvier, nous faisons le point sur notre situation, parfois de façon houleuse. D’un côté, notre aspiration à ralentir est comblée, mais d’un autre, notre volonté de découvrir de grands espaces est largement frustrée… Nous avons l’impression d’avoir déjà arpenté la quasi-totalité de l’île et n’envisageons pas de tourner en rond pendant deux semaines (et vraisemblablement plus) dans notre minibus. Entre deux baignades turquoise, nous grimpons sur le volcan local, la Hacha Grande, et décidons de prendre un appartement jusqu’au moment de la prochaine décision des autorités.

C’est ainsi que nous emménageons le 18 janvier dans un petit appartement d’un lotissement touristique à Puerto del Carmen, où après avoir dû appeler la police à trois heures du matin de peur que nos voisins s’entretuent, nous entamons une période d’incertitude qui risque d’être longue. Nous passons les deux premières journées entre la piscine (jolie, mais l’eau doit à peine atteindre les 16°), le travail scolaire et les lessives. Nous cherchons encore quelques balades que nous n’aurions pas encore faites et, le 20 janvier, nous grimpons sur le Pico Nago…

Les souvenirs

J’ai toujours eu une collection de souvenirs et de doudous assez grande. Cette année, j’ai continué a vouloir plein de petits animaux touts doux et de petite choses inutiles mais jolies. Dans ma chambre à Avusy, j’avais déjà plusieurs petits souvenirs qui venaient des quatre coins du monde (Mexique, États-Unis, Chili, Maroc, Thaïlande, Afrique du Sud, Canada). Je vous fais donc la liste de mes souvenirs de cette année sabbatique !

-Sur Ténérife, je me suis acheté un minibus Playmobil et un bracelet drago et j’ai reçu mon doudou Hiper Dino pour le calendrier de l’avent.
-Sur Fuerteventura, je n’ai rien acheté car c’est beaucoup moins touristique.
-Sur Lanzarote, je me suis acheté plein de chose dont :

  • Un bandeau pour les cheveux
  • Un bracelet pour les pieds
  • Un sweat avec une image du grand Césard Manrique
  • Mes doudous Timanfaya et Lanzarote
  • Un petit miroir avec des cactus dessinés dessus (je l’ai acheté au jardin des cactus)

Voilà ce que je me suis acheté pendant les 2 mois sur les îles Canaries !

Gros bisous, Zoé

Timanfaya et Lanzarote

Ce soir, nous choisissons de regarder un film. Nous prenons un certain temps à nous décider mais, finalement, ont trouve Indiana Jones 1 sur Netflix. Quand nous avons fini le film, nous allons tous nous coucher car le lendemain, nous allons faire un tour en bus à Timanfaya (un parc national de volcans.) Quand je me réveille, il fait beau et le ciel est dégagé. Nous partons vite après le petit-déjeuner car, l’après-midi, il va sûrement pleuvoir. Plus nous nous rapprochons du parc, plus le ciel bleu est remplacé par des gros nuages. Nous avions un ticket d’entrée pour 6 sites de Lanzarote et, un de ces sites, c’était Timanfaya. Pour ne pas amocher les volcans, nous sommes obligés de faire un tour en car et nous ne pouvons pas se balader sur les volcans du parc. Le ciel devient vraiment gris et le parc de Timanfaya est réputé pour sa lumière. Nous renonçons donc à notre tour. Nous pouvons quand-même nous balader un peu en voiture alors, nous allons donc à un endroit où il y a des dromadaires pour faire des tours sur des volcans. Nous faisons des photos et allons dans la boutique souvenirs. Il y a des doudous dromadaires de toutes les couleurs avec des chapeaux ridicules mais, moi, j’ai bien aimé un lézard rouge tout mignon. Je l’achète et l’appelle Timanfaya en honneur au parc. Plus tard, nous allons dans un musée sur les volcans très intéressant avec des photos très impressionnantes d’éruptions. Environ un quart d’heure plus tard, un homme vient nous dire que il y a une animation sur les volcans. Nous entrons dans une salle avec un sol sur-élevé. Maman me dit,

Ah! Je crois que le sol va bouger! Je suis impatiente de voir ça mais, pour de vrai, c’était décevant. Le sol n’a même pas frémi et il y avait juste un écran qui faisait couler des photos de lave. Nous continuons la visite avec les explications très intéressantes de papa sur les différentes coulées de laves. Je finis par visiter la boutique souvenirs et, je flashe sur un doudou dromadaire tout doux. j’arrive à convaincre maman de l’acheter (avec mon argent bien sûr.) Je l’appelle Lanzarote. Nous rentrons à la maison, téléphonons à Sibylle, faisons des grosses crevettes pour le repas et, maintenant, j’écris cet article, dans mon lit, pelotonnée sous ma couverture, avec Timanfaya et Lanzarote!

Zoé, Timanfaya et Lanzarote vous font de gros bisous!