Porto, le nord du Portugal et le sud de la Galice

Le 1er et le 2 octobre, nous nous baladons dans les rues de Porto. Le pont Dom Luis, les chais de Vila Nova… Nous grignotons des pastéis de Nata, visitons la librairie Lello et quelques églises. Notre appartement est situé à une vingtaine de minutes à pied du centre-ville. C’est idéal pour découvrir la ville.

Le 3 octobre, nous quittons Porto et passons la fin de la matinée au bord de la mer, à Matosinhos, à admirer les surfeurs qui jouent avec les rouleaux devant les porte-conteneurs. Nous continuons sur Vila do Conde, puis Barcelos, où nous attendons longtemps que des musiciens jouent leur aubade à la sortie d’un mariage. Le temps tourne, les averses et les éclaircies se succèdent.

Le 4 octobre, nous nous faisons réveiller par des chasseurs. Nous avions garé le minibus dans un sous-bois giboyeux, tout prêt de la mer, et, en ouvrant la tente, nous voyons des chiens de chasse qui furètent autour du minibus. Heureusement qu’ils ne l’ont pas confondu avec un sanglier… Nous nous rendons à Viana do Castelo. Nous grimpons jusqu’au Sacré Coeur, verrue infâme qui domine la petite ville (mais beau paysage quand même). En fin de journée, nous garons le minibus au bord de la mer, à proximité d’une Allemande avec qui nous partageons des infos.

Le 5 octobre, la météo commence à être bien pourrie… Les averses succèdent aux crachins. Une petite trouée nous permet de parcourir un tronçon du chemin littoral et de revenir au minibus pour continuer vers Campinha, où nous dégustons nos derniers pastéis de nata avant de quitter le Portugal. Nous passons de l’autre côté du Minho/Miño. La Galice est voilée par des nappes de brouillard. Nous repartons en balade autour du Mont Tecla, avec nos imperméables et nos masques – L’Espagne l’impose toujours, même dans les espaces ouverts. En fin de journée, nous renonçons au bord de mer, trop venteux et trouvons un joli coin au-dessus de Vigo. Nous tendons notre abri – pour la première fois du voyage – et mangeons dans le crachin local.

Le 6 octobre, nous nous réveillons dans un brouillard humide qui alterne avec des épisodes de pluie plus franche… La tente est détrempée, nos affaires commencent à prendre l’humidité. Nous prenons notre petit déjeuner et replions le camp. La météo n’est franchement pas bonne. Nous décidons de réserver un appartement pour la nuit prochaine et de profiter des commerces de Vigo pour faire quelques achats (sous-vêtements, cartouches de gaz, polaire pour Zoé)… En milieu d’après-midi, nous arrivons dans notre joli appartement et attendons une éclaircie en essayant de sécher…

Photos de Clémentine – 20 au 30 septembre

Dans l’outback portugais

Le 25 septembre, nous quittons Évora après cinq jours de visites culturelles, d’arpentages urbains et de découvertes des menhirs de la région. Nous nous déshabituons de la ville en passant par Estremoz, jolie petite cité dotée d’un château sur une colline et d’un très belle collection d’azulejos magnifiquement mise en valeur dans le palais du Musée Bernardo. Ajoutons à cela un parcours astronomique et de délicieuses tostas sur la place centrale. En fin de journée, nous arrivons dans la Serra de São Mamede et nous arrêtons au bord d’un lac de barrage. Hamac dans la pinède, lecture au soleil…

Le 26 septembre, nous empruntons à pied la voie médiévale qui mène de Portagem à Marvão. Un ancien dallage nous conduit au milieu des chênes-lièges, dans une pente assez raide que devaient gravir les attelages il y a plusieurs siècles. Tout en haut, un magnifique village fortifié, battu par le vent du nord, domine la frontière espagnole. Des rapaces tournoient autour du château. Nous poursuivons jusque vers un autre lac de barrage, celui de Povoá, où nous trouvons un petit coin de paradis pour finir notre journée en compagnie de hérons.

Le 27 septembre, le réveil est magnifique, des nappes de brume jouent avec le soleil levant. Nous sommes tout seuls sur le rivage et en profitons pour musarder et faire un peu d’école. Plus tard, nous continuons vers le nord, et grimpons dans la Serra de Estrela. La route est raide et la température descend à chaque épingle à cheveu. Mais le paysage, de plus en plus désolé, est merveilleux. A 1600 mètres d’altitude, nous trouvons un emplacement magnifique qui nous rappelle les Andes. Un petit lac, des touffes jaunes et des blocs de granit forment un paysage inouï. Le temps de nous arrêter et de préparer le lit des filles, le soleil commence déjà à se coucher. Nous nous dépêchons de cuisiner, mais au moment du repas, la température est déjà bien basse. Nous nous réfugions dans la tente de toit pour jouer aux cartes et nous nous couchons avant 21h, en configuration « hiver »: bonnet, sous-vêtements thermiques et grosses chaussettes.

Le 28 septembre, nous nous levons en même temps que le soleil. Le paysage est encore plus beau que la veille. Il fait froid, mais nous décidons de rester toute la journée là. Nous partons en balade, suivons un itinéraire balisé pendant 2 heures, nous arrêtons pour dessiner et, au bout d’un moment, décidons de revenir en traçant notre chemin à flanc de coteau, dans les touffes jaunes et vertes. C’est un peu plus long que prévu, nous manquons de nous faire attaquer par un chien de berger, mais la balade aura été superbe. Nous essayons sans trop de succès de faire chauffer notre douche solaire et nous résignons à nous laver à l’eau fraîche et profitons de la fin de l’après-midi à lire…

Le 29 septembre, nous quittons notre petit lac et montons jusqu’au sommet du Portugal, à la Torre. La route est époustouflante, mais le sommet lui-même est un peu décevant. Un grand parking, des magasins et une mini station de ski. Nous continuons sur la vallée du Zêzere où nous faisons une petite promenade vers le Poço do Inferno. La deuxième route de col, au dessus de Manteigas, est impressionnante. En haut, des grands blocs de granit presque blancs trônent au milieu de troncs incendiés… La route étant plus longue que prévu, nous ne parvenons pas à rejoindre la vallée du Douro et trouvons un emplacement génial pour la nuit, au pied d’une statue du Christ avec source et tables de pique-nique, dominant la région de Tarouca…

Le 30 septembre, nous avons fait cinq nuits d’affilée en camping sauvage – notre record ! – nous déjeunons avec une vue panoramique sur la vallée et partons à la découverte des éoliennes qui dominent le Christ – comme quoi, même dans un pays catholique, on peut trouver plus haut et plus majestueux que le Bom Jesus… Nous profitons de l’endroit pour avancer dans les cours de maths et d’anglais des filles et poursuivons notre route. La vallée du Douro est vraiment impressionnante – des milliers de petites terrasses de vignes et d’arbres fruitiers – mais peu propice à la balade et même au pique-nique. En fin de journée, nous atteignons Porto où nous attend l’appartement que nous avons réservé ! Le retour à la ville est un peu étrange, mais nous goûtons vraiment le plaisir d’avoir une douche chaude (et un vrai matelas !)

Un temps suspendu

Depuis trois jours, nous nous promenons dans les rues pavées d’Evora, au rythme lent de l’escargot.
Prendre son temps
Des ruelles sinueuses, étroites et voutées, des petits cafés abrités et souvent désertés.
S’imprégner d’un lieu
Il n’est pas rare de recroiser un couple déjà rencontré lors d’une visite ou l’unijambiste qui trace sur ses béquilles.
Ouvrir une parenthèse
Lors de nos balades « nuitales » (comme les appelle Zoé), nous fuyons l’éclairage public pour entrapercevoir la lune.
Ralentir
Des azulejos, une cathédrale gothique, un palais Renaissance et une muraille médiévale.
S’arrêter
Depuis trois jours nous nous promenons dans les rues pavées d’Evora et les escargots nous dépassent!

Les photos de Clémentine – 1

Ci-dessous, quelques photos prises au cours des trois premières semaines de voyage.

Des agaves en Algarve

Le 17 septembre nous nous réveillons sous un petit crachin qui s’intensifie… Très vite le soleil revient, mais la météo n’est pas très engageante. Une éclaircie sèche à peu près la tente et le temps de tout replier, nous nous retrouvons sous l’averse suivante, dans un café de Silves à déguster des pasteis de nata en compagnie de vieux qui toraillent sur la terrasse couverte… En cherchant un peu, nous trouvons un appartement pas cher (30€ !), mais un peu dans la direction opposée, pour la nuit suivante et, en attendant qu’il soit prêt, nous allons profiter des superbes falaises de la plage de Carvalho pendant une éclaircie et de la FNAC de l’Algarve outlet pendant la grosse averse de l’après-midi… En fin d’après-midi, Clémentine réunit tout ce qu’il faut pour faire un tiramisu que nous dégustons dans notre charmant petit appartement…

Le 18 septembre, la météo est toujours menaçante. Cela ne nous empêche pas d’aller à Algar Seco admirer les magnifiques formes géologiques des falaises locale et de faire une superbe balade, de crique en crique jusqu’au phare d’Alfanzina. Nous nous prenons une bonne rincée au retour, mais sans grand dommage, il fait encore chaud, par ici. Nous continuons sur le village de Ferragudo que nous trouvons inondé. Les marées d’équinoxe et les grosses averses ont envahi les quais et nous dégustons notre café les pieds dans l’eau… Nous poursuivons dans l’arrière-pays jusqu’à un magnifique site dominant un lac de barrage où nous passons la nuit à proximité d’un couple d’Allemands peu bavard, mais très dénudé.

Le 19 septembre, la perturbation est passée. Le lever de soleil est superbe et le vent est tombé. Nous allons à Vila do Bispo où nous sirotons un verre sur la place du village et continuons vers les caps de Sagres et de São Vicente, à l’extrême sud-ouest du continent. Les sites sont absolument magnifiques. Le soleil cogne un peu, nous pique-niquons sans ombre – il n’y a pas d’arbres dans ces lieux battus par le vent – au sommet d’une falaise. En fin de journée, nous profitons de nous baigner à la plage de Sagres où les rouleaux sont bien costauds – toujours la marée d’équinoxe. Nous essayons de trouver de l’eau pour nous doucher – le sel et le sable ne sont pas complètement compatibles avec le camping sauvage ! – mais tous les points d’eau sont fermés, covid oblige. Nous finissons par devoir nous rabattre sur un Lidl où nous achetons deux bidons de 6 litres d’eau de source. Quelques kilomètres plus au nord, nous trouvons l’emplacement jusque là le plus original du voyage, au pied d’une éolienne. Le lieu est superbe, même si le bruit de l’hélice est quand même un peu fort.

Le 20 septembre, là aussi, le lever du soleil, sur la lande, avec des filets de brouillard, est magnifique. Personne ne semble prendre ombrage de notre présence sous l’éolienne. Nous prenons un bon petit déjeuner et quittons l’Algarve… Une courte halte au Cabo Sardão et on continue à travers les paysages de l’Alentejo. Les bois de chênes-lièges succèdent aux pinèdes, les villages sont rares… En milieu d’après-midi, nous arrivons à Évora, où nous avons réservé un très joli (et très grand) appartement pour trois nuits.

Le voleur

La soirée s’est passée calmement en mangeant des pâtes dans un « parc pour camping-cars » et elle s’est finie en cherchant « Belle et Sébastien » sur Netflix que Clémentine et moi avons commencé en Espagne mais nous étions au Portugal et le film n’était plus là. Nous sommes donc allés nous coucher.

Clémentine et moi écoutions de la musique quand la lumière de notre place s’est allumée.

J’ai commencé à avoir peur car la lumière était automatique et je voyais des ombres bouger. Clémentine m’a rassurée en me disant que c’était surement papa ou maman qui était allé au toilettes mais j’ai voulu quand même vérifier en les appelant et quand j’ai appelé, papa et maman m’ont répondu les deux. Nous leurs avons dit qu’il y avait une personne dehors et maman à regardé et (nous étions allés à la mer le jour d’avant) m’a dit que c’était les linges de bain qui bougeaient.

J’étais rassurée mais j’ai quand même fait un cauchemar !

Bref, une nuit mouvementée !

Zoé

On arrive au Portugal !

Après avoir quitté Sibylle à Séville, le 12 septembre, nous nous dirigeons vers l’ouest, dans l’idée de dormir à proximité de la mer, dans la région de Huleva. La côte se révèle moins sauvage que prévu et les stations balnéaires, le samedi soir, sont à la fois fréquentées et pas très engageantes.
De plus, les points d’eau et les douches des plages sont fermés pour cause de virus, écueil supplémentaire dans la perspective de dormir dans la nature. Nous finissons par nous rabattre sur un petit camping à Isla Cristina où nous sommes accueillis chaleureusement pour un prix très modique.

Le lendemain, 13 septembre, nous décidons de profiter du lave-linge et de la proximité de la plage pour faire une journée de lessive-baignade qui nous fait le plus grand bien et passer une seconde nuit là.

C’est le lundi 14 septembre que nous entrons au Portugal, par le pont sur la Guadiana. Nous sortons immédiatement de l’autoroute pour aller humer l’air de Vila Real do Santo António. A peine garés et sortis – sans masque ! – sur le trottoir, une voiture s’arrête à nos côtés et sa conductrice nous interpelle en nous montrant sa carte d’identité et son permis de conduire suisses. Elle a travaillé quarante ans à Bâle et est revenue au pays pour sa retraite. Sur le siège passager, l’enveloppe à croix blanche lui notifiant le versement de son AVS ! En tout cas, nous sommes bien accueillis !

L’ambiance, dans la jolie petite ville, est nettement plus détendue qu’en Espagne. En Algarve, il y vingt fois moins d’infections qu’à Madrid ! Impressions confirmées dans les superbes bourgs de Cacela Velha et de Tavira. Partout les architectes ont laissé une petite trace… Pigeonniers, stucs, azulejos ornent même de modestes bâtisses laissées à l’abandon.

Le soir, nous trouvons un emplacement sur un parking proche d’une jolie place de pique-nique, sous les eucalyptus.

Le 15 septembre, nous passons la matinée à donner des cours d’anglais et de maths sous les eucalyptus, puis partons à pied à la découverte des collines. Pause-café, puis pique-nique un peu plus loin, dans une pinède pour arriver en fin de journée, à Falésia, une des plus belle plage du pays, au pied de falaises rouges où contrastent quelques pins verts. Nous barbotons presque jusqu’au coucher du soleil et, au moment de choisir un lieu pour dormir, nous réalisons qu’une douche est indispensable, vu le chargement de sable et de sel que nous charrions. Nous nous rabattons sur un parc pour camping-cars où notre minibus paraît minuscule à côté des monstres des retraités – presque tous français – qui peuplent ces lieux. C’est pas top, mais ça permet de nous laver à fond et de refaire le plein d’eau et d’électricité…

Le 16 septembre, le propriétaire du parc semblant vraiment détendu quant à l’heure de départ, nous retournons à la plage à pied et donnons un cours sur la prévention des risques à l’aide de châteaux de sable et de la marée montante… Re-douche et départ, en début d’après-midi, pour Silves, ancienne capitale maure de l’Algarve, dans l’arrière-pays. On profite de ses ruelles et, en fin de journée, on trouve un emplacement pour la nuit, à côté d’une rivière asséchée…

La séparation

Pourquoi se séparer est-il si difficile ?

Le matin de notre séparation avec Sibylle nous nous sommes levés tôt pour admirer, en famille, le lever du soleil sur la colline d’Alange.
Dans la nuit et le silence environnant nous avons gravi ce petit sommet tout en imaginant comment serait la « nouvelle » famille de Sib.

La tension commençait à monter et chacun se demandait comment il allait gérer ce moment de séparation et comment il allait vivre les prochains mois à 4 plutôt qu’à 5 ! On a tous déjà vécu quelques jours solitaires ou loin du reste de la famille.
Mais 10 mois paraissent une éternité.
C’est difficile de se séparer tout simplement parce qu’il y a un manque physique. Un câlin, un peu de tendresse, une simple main sur une épaule ne peuvent être donnés que lorsque nous sommes en présence de l’autre.

A 16 heures nous la déposons à l’aéroport de Séville où nous rencontrons une dizaine d’autres étudiants ainsi que Inma, sa coordinatrice. Quelques mots échangés, quelques sourires, un gros bisou à Sibylle puis nous reprenons notre route à quatre.

Dans le minibus, un sentiment immense de fierté m’envahit. Elle devait partir au Canada, elle avait des contacts réguliers avec sa famille d’accueil et en 24 heures elle décide de changer de destination, de renoncer à sa maturité bilingue et de partir en Andalousie, en parlant quasiment pas l’espagnol.

Wouahhhh, chapeau bas Sibylle ! Et moi je ravale mes larmes devant tant d’envie de découvertes et de connaissances!

L’Espagne au temps du coronavirus

Un peu d’appréhension, ce 8 septembre, à l’approche de la frontière espagnole. C’est de loin le pays européen le plus touché par la seconde vague du coronavirus et nous savons que le port du masque y est obligatoire en tout temps, dès qu’on sort de chez soi… Et comme nous n’avons pas de chez nous, à part le minibus…
Nous savons également que si le sort devait nous renvoyer en Suisse, nous devrions nous mettre en quarantaine (mais où ?) pendant quatorze jours…

Et pourtant, aucun contrôle à la frontière autoroutière de Hendaye où nous entrons en Espagne presque sans nous en rendre compte. Un coup d’oeil depuis le minibus nous confirme que les gens déambulent masqués et nos premiers achats, à Vitoria, en plein coeur de l’épidémie nous confirment cette sensation de tension.

Plus au sud, à Tordesillas où nous passons notre première nuit, la situation semble déjà bien plus détendue. Certes le gens portent le masque, mais les terrasses sont ouvertes et les serveurs plutôt cool. Visite de la superbe maison du Traité de Tordesillas, avec plein de cartes des XVe et XVIe siècles, ce qui permet de raccrocher le programme d’histoire de Clémentine.

Plus loin, nous faisons une halte à Cáceres. La vieille ville est presque vide, dans la chaleur de l’après-midi. C’est absolument magnifique.

Le 9 septembre en fin de journée, nous parvenons à Alange, au bord d’un lac de barrage, dans le sud de l’Extrémadure, où nous avons réservé un appartement en plein centre, sur la place de l’église. Nous passons trois jours dans ce gros village, nous laissons le minibus tranquille et randonnons dans le coin et profitons du lac pour nous baigner et utiliser notre bateau gonflable. Nous profitons de l’espace de l’appartement pour refaire un peu d’école. Anglais, maths, allemand… Pour l’instant, ça semble plutôt efficace.

Dans le même temps, nous recevons les dernières infos pour Sibylle. Elle peut prendre contact avec sa famille d’accueil dont elle reçoit un profil détaillé, puis avec l’adorable coordinatrice. Le mieux sera de la déposer le 12 dans l’après-midi à l’aéroport de Séville où elle sera prise en charge par l’organisation du séjour…