Lundi 07 septembre

Réveil tranquille dans un petit appart à Biscarrosse. Objectif : gravir la dune du Pilat. Arrivés en haut, on court et saute dans le sable ! La vue sur la mer est magnifique. On reste un moment à lire et à regarder les effets de la marée depuis le haut de la dune. On décide ensuite d’aller « grignoter un p’tit truc ». Les magasins étant fermés sur la pause de midi, on prend le dernier sandwich restant et 2-3 pâtisseries dans une boulangerie qu’on mange dehors. Clem, Zoé et papa vont se baigner dans l’eau froide, pendant que maman me fait des petites recommandations pour mon voyage sur la plage. On se pose ensuite dans une rue près de l’office du tourisme car il y a un accès wifi.

On se douche et se prépare à l’appart parce qu’on a décidé de manger au resto le soir ! Avec Clem on s’habille pareil, haut rouge, jupe noire et pince dans les cheveux. On va au restau que papa avait repéré, on demande si on peut manger là et la patronne nous répond « non », sans autre explication. On va donc voir dans un autre restau mais il est complet. Troisième restau, la serveuse nous dit qu’ils ont «vidé les frigos, en vue de leur week-end de pause ». Décidément, je ne sais pas ce qu’on a fait, mais le karma s’abat sur nous. On finit par aller prendre des pizzas à l’emporter franchement pas bonnes, qu’on mange dans notre petit appart, tout en faisant le moins de miettes possibles car l’appart doit être rendu le lendemain, entièrement nettoyé.

Au final, c’était une bonne journée, bien que parsemée d’imprévus !

Sibylle

La journée des livres

la journée des livres s’est passée le 4 septembre 2020.

Elle a commencé par une lettre affirmant que Sibylle allait devoir faire un interview pour son école et imprimer des document. Il n’y avait pas de wifi au camping donc nous sommes allés au « Cultura » et Clém et moi avons beaucoup lu (car le Cultura est un grand magasin de livres.)

Papa et Maman n’ont pas réussi à imprimer les document donc nous sommes allés au « Bureau Vallée »et la nous avons réussi.

Pour l’interview,maman et sib sont allés dehors et Clém et moi avons repris notre lecture.

Après un bout de temps,nous avons repris la route pour aller à Angoulême,la ville de la BD où nous sommes allés au musée de la BD.

C’était génial !

Zoé

Les premiers jours en mode « más despacio » sur la côte atlantique

Notre première semaine a été marquée par une quête encore imparfaite de notre nouveau rythme « más despacio » !

Le jeudi 3 septembre, nous avons tranquillement traversé la France quand, aux alentours de Limoges, nous recevons un mail de l’agence de Sibylle avec tous les documents encore à remplir. Nous nous arrêtons sur une jolie aire d’autoroute et réalisons qu’une part importante d’entre eux doit être imprimés et signés et que nous devons même obtenir une recommandation de son enseignante d’espagnol. Pas de panique, nous remplissons ce que nous pouvons et remettons au lendemain ce que nous ne pouvons plus faire.

C’est ainsi que le vendredi 4 septembre, nous cherchons, dans la zone artisanale d’Angoulême de quoi imprimer et scanner des documents, puis une connexion Internet fiable pour les envoyer. En jonglant entre les magasins Cultura et Bureau Vallée, nous parvenons à tout faire dans la matinée. Nous profitons de l’après-midi pour visiter le superbe musée de la Bande dessinée, avec une expo temporaire sur le génial Lewis Trondheim et poursuivons en fin de journée notre route vers l’océan.

Le samedi 5 septembre, nous passons la journée sur l’île d’Oléron. Visite d’un phare et tentative de pêche à pied sur un magnifique estran rocheux plein de petits crabes. Nous passons un bon moment à admirer le paysage océanique à la marée montante. Le dimanche 6 septembre, nous passons à Brouage et Rochefort et, en fin de journée, piquons au sud vers Biscarrosse.

Le lundi 7 septembre, nous gravissons la dune du Pilat et passons l’après-midi à jouer dans les rouleaux de Biscarrosse-plage, avant de nous remettre aux tâches scolaires… Nous obtenons la confirmation définitive que Sibylle pourra passer une année en Andalousie. Mais ce sera à Jerez plutôt qu’à Cádiz…

Et donc, le mardi 8 septembre, nous prenons plein sud, passons la frontière à Hendaye et poursuivons à travers la Castille pour arriver en milieu d’après-midi à Tordesillas, sur les rives du Duero.

Où aller ?

Fin août, nous sommes toujours dans l’incertitude et les mauvaises nouvelles se succèdent, alors que notre propriétaire doit récupérer notre appartement le 1e septembre…

Du côté de Sibylle, nous apprenons très tard qu’elle ne peut pas aller au Canada. Nous demandons à l’agence de lui trouver une place en urgence en Irlande ou en Angleterre où nous pourrions la conduire. Mais, le 29 août, l’Angleterre annonce qu’elle impose une quarantaine aux citoyens suisses… De plus, aucune place n’est disponible pour Sibylle.

En revanche, l’agence trouve une solution à Cádiz. Cela signifie qu’en deux jours, Sibylle doit renoncer à son projet de maturité bilingue (elle n’existe qu’en anglais et en allemand) et se recréer un projet linguistique complètement différent. Ce qu’elle fait avec un entrain et une adaptabilité incroyable.

Ainsi, nous pouvons libérer l’appartement le mardi 1e septembre, après quelques jours de travail intense, nous passons une nuit devant chez les parents de Nathalie et une autre devant ceux de Julien. Le 2 septembre, nous mangeons ensemble une pizza à Commugny et décidons de notre première destination. Vu que l’Espagne semble imposer le masque même en plein air, nous commencerons par la côte atlantique française.

Ainsi, nous partons le 3 septembre au matin en direction de l’ouest…

22-23 août – on fête le départ

Le 22 août, on ne sait toujours pas où nous allons partir, mais, comme nous devons rendre l’appartement pour le 31, nous proposons à quelques amis de nous rejoindre autour d’un verre et de nous donner un coup de main pour charger la camionnette gentiment prêtée par l’entreprise de notre voisin. Le 23, Michaël, Alex et Alexia viennent nous seconder pour vider la camionnette à Commugny, chez les Nicolet sr. Le sous-sol de leur maison permet de loger presque tous nos meubles.

Notre nouvelle maison

Durant tout le mois, nous avons testé notre nouvelle future petite maison (env. 9 m2). Notre meuble est résistant, la tente de toit est très confortable et notre organisation semble tenir la route. Déjà 21 nuits à notre actif. Passées les premières angoisses de camping sauvage, on s’habitue à la nature et au silence environnant. Chaque soir, on choisit méticuleusement notre emplacement, l’inclinaison du minibus et on s’installe. Les valises et sacs prennent l’air. Une équipe monte le campement et l’autre fait mijoter les casseroles. Au soleil couchant, les premiers moustiques montrent les dents. On remballe nos affaires, on se glisse dans nos sacs de couchage et on lit quelques pages à la frontale avant de sombrer dans les bras de Morphée.

Le lendemain matin, à l’aube, nous sortons une chaise longue et profitons du soleil levant. Notre douche solaire a refroidi pendant la nuit mais cela ne nous empêche pas faire une petite toilette rapide (il faut partager l’eau!). Puis chaque chose regagne sa place et nous quittons ce lieu d’une nuit pour continuer notre chemin à bord de notre maison ambulante.

Reflets de Croatie

La Croatie est un pays vraiment superbe. Quelques photos en vrac des jours passés à Krk et dans l’extraordinaire péninsule d’Istrie.

La « zip line »

nous sommes allés se balader,et nous avons vu une…Tyrolienne ! Clémentine et moi avons tout de suite voulu en faire. Pendant que papa et maman regardaient le prix,une dame de la tyrolienne est venue vers nous. Elle nous a donné des explication et papa et maman ont dit qu’on allait revenir demain pour décider et… Ouais!Ils ont dits oui! Sibylle n’est pas venue et maman non plus. J’ai été triste car,en fait, je croyais que je pouvais faire avec papa mais,non! J’ai beaucoup stressée car nous étions tout à la fin de la queue pour partir sauf que, vu qu’il nous attachait du premier au dernier,Clémentine a été la première à partir et moi la deuxième! En fait, c’était trop bien et je n’ai pas regretté d’avoir pu faire avec un guide! Il y avait deux « zip line »,la première de 40 km/h et la deuxième de 50 km/h! C’était trop bien!

Zoé

A travers la Hongrie

La cheville de Zoé nous empêchant de faire de longues balades, ce qui est tout de même un des attraits majeurs de la Slovaquie, et le fait que la Croatie venait d’ouvrir ses frontières aux Suisses nous a convaincus de poursuivre notre voyage au bord de la mer.
C’est pour cela que nous avons consacré le dimanche 12 juillet à la traversée de part en part de la Hongrie. Plutôt que de contourner Budapest, nous avons décidé d’aller nous y promener quelques heures. La ville a été superbement restaurée depuis notre dernier passage en… 1998. Rapide halte ensuite sur les rives du Balaton avant de passer sans encombre la frontière croate et d’aller établir notre campement sur les rives du Balaton.
Nous ne rêvions pas de nous éterniser dans un pays de moins en moins démocratique et, malgré la beauté de la capitale, nous avons eu la malchance de rencontrer des gens (et des conducteurs !) qui se distinguaient par leur agressivité, ce qui a renforcé notre désir d’aller voir plus loin… Heureusement, une sympathique vendeuse de Langos nous a confirmé que l’ambiance hongroise peut aussi être un peu détendue…