Au cours des dernières années, nous avons beaucoup voyagé en Europe et dans sa proximité. D’abord à vélo, en couple ou avec nos deux premières filles, mais également en voiture, lorsque nous nous sommes retrouvés à cinq et que ça devenait difficile de parcourir des centaines de kilomètres à vélo.
Autant nous ne conduisons presque pas dans le courant de l’année, autant nous reconnaissons que la voiture permet d’accéder à des lieux insolites, à sortir des sentiers battus et à voyager avec un peu de matériel, pour dormir ou pour jouer. Autant dire que le break que nous avons acheté en 2008 a bien plus roulé sur des routes étrangères, de la Turquie au Maroc, en passant par l’Irlande, que sur des routes suisses.
Au moment de partir pour une année, la solution de la tente de toit et de l’aménagement s’est vite imposée. Nous avons envisagé dans un premier temps de modifier notre Dacia, mais après avoir élaboré différents plans, nous avons réalisé qu’elle était trop exiguë pour abriter une famille entière en vadrouille. Lors de nos précédents voyages, nous avions des tentes de camping et avons beaucoup logé dans des appartements ou des pensions. Là nous voulons un peu plus d’autonomie…
L’option « camping-car » a vite été écartée. Son prix semblait excessif, de même que son encombrement. Et nous n’étions pas sûr de vouloir l’utiliser après notre année. Nous avons donc choisi un moyen terme, qui nous permet à la fois d’assurer des séries de plusieurs nuits en autonomie tout en nous laissant une marge budgétaire pour nous offrir des nuits dans du dur une bonne moitié du temps.
Fin octobre 2019, nous avons trouvé un minibus d’occasion – a priori une bonne affaire – et avons passé l’automne et l’hiver à faire des plans d’aménagement et à les réaliser. Une tente de toit et un meuble mobile qui permet de créer un grand lit double sur les sièges repliés. C’est pas énorme, mais ça permet de faire dormir 5 personnes, de prendre suffisamment de bagages et le tout est monté en dix minutes, gonflage du matelas inclus…
En août 2020, à notre retour de l’étape 0, Clémentine peint notre logo sur les flancs du minibus, désormais prêt à parcourir le monde… si le virus le veut bien !