1er juillet – journée de route – nous passons plusieurs frontières, Liechtenstein, Autriche, Allemagne – pause pique-nique/baignade au Chiemsee, à nouveau Autriche. Nous progressons presque jusqu’à la frontière slovaque où nous trouvons un petit espace au bord de la Leitha que nous partageons avec un troupeau d’oies un peu envahissant.
Le 2 juillet, nous allons voir le point triple Autriche-Hongrie-Slovaquie, puis, alors que nous pensions pouvoir entrer en Hongrie par Rajka, sommes arrêtés par des blocs de béton… Tout n’est pas encore ouvert dans le monde de Schengen post-corona. Par contre aucun souci pour entrer en Slovaquie par l’autoroute. Pause à Trnava puis pique-nique au bord d’une rivière pour arriver dans la région de Banská Štiavnica.
Catégorie : Etape 0 – Avant le vrai départ
Val d’Hérens – Furka – Oberalp
Fin juin, c’est le premier départ. Nous ne savons toujours pas si l’Amérique du Sud s’ouvrira d’ici septembre, mais nous partons vers l’Est, après avoir lorgné vers le Nord (mais renoncé vu que la Norvège n’a toujours pas rouvert sa frontière…
Première étape au chalet loué par Yaya et Pépé à St-Martin, avec un passage au Trétien, au chalet des Reymond.
Deux premières nuits dans la tente de toit, avec le confort du chalet juste à côté et de belles balades.
Le 30 juin, c’est le grand départ vers l’Est, par la Furka et l’Oberalp, avec une jolie marche jusqu’aux sources du Rhin. Le soir, nuit à cinq dans le minibus, à Vaduz.
Appenzell et Liechtenstein – notre horizon s’élargit !
Après deux mois et demi de confinement, nous avons décidé de libérer notre appartement pour début septembre et de continuer nos préparatifs pour notre année de voyage. Peut-être l’Amérique du Sud sera atteignable, et si ce n’est pas possible, nous partirons quand même en Europe, en Afrique du Nord ou au Moyen-Orient…
Et comme les vacances de Pâques avaient été marquées par un confinement plutôt strict – notre minimaliste excursion à Cossonay nous avait déjà fait culpabiliser – il est plus que temps de tester les aménagements et de procéder aux améliorations nécessaires. Nous voilà donc partis pour l’extrémité du monde atteignable depuis Genève – les frontières sont toujours fermées… – le canton d’Appenzell et le Liechtenstein.
Le temps est magnifique, l’ambiance beaucoup plus sereine qu’en Suisse romande. Samedi, « barfussweg » dans l’herbe et la tourbe, puis fin de journée à Appenzell, Dimanche, nous montons à Ebenalp et, en redescendant, passons par le lac de la Seealp – colonisés par des milliers d’urbains en goguette. Lundi nous grimpons au Chrüppel, sommet liechtensteinois au-dessus de la vallée du Rhin. Un pique-nique à Mülehorn, au bord du Lac de Walenstadt dans un ambiance estivale de riviera et nous voilà de retour !
L’aménagement du minibus ne présente aucun problème important. Nous notons quelques améliorations possibles. L’organisation se rôde vite, les objets trouvent leur place. Les nuits sont douces, et même fraîche pour la première, à 900 m d’altitude. Nous testons également la fiabilité de l’application park4night.com. Les deux lieux proposés convenaient parfaitement. Le premier en pleine nature, le long d’une route forestière, avec un autre bus garé à proximité, le second de type plus urbain, sur le gigantesque parking du stade de Vaduz, accompagné d’une dizaine de camping-cars à bonne distance. Ambiance nettement moins bucolique, mais très agréable sur le plan pratique (toilettes et lavabos du stade à disposition).
Excursion à Cossonay
Nous avions planifié l’aménagement du minibus pendant l’hiver et imaginions le tester pendant les vacances de Pâques. Choisir une destination en fonction de la météo… Espagne ? Croatie ? Italie ? Bretagne…
Le 13 mars, quand les écoles, puis les frontières ont fermé, nous avons réalisé qu’il faudrait revoir à la baisse nos ambitions… Ce d’autant plus que, comme les magasins étaient fermés, nous ne pouvions même plus acheter les quelques objets qui étaient encore nécessaires – une table de camping, de l’éclairage, une toile d’au-vent… .
Les vacances sont arrivées alors que l’épidémie commençait à peine à refluer. Nous avons tout de même décidé de tester le véhicule. Ambiance morose, tous les panneaux lumineux sur l’autoroute nous demandant de rester chez nous… On se demande s’il est prudent de pousser jusqu’à… La Sarraz. Décidément, en trois semaines, le monde a rétréci…
Une petite balade dans le vallon du Nozon et un magnifique terrain à l’orée de la forêt, trouvé sur park4night.com, notre premier usage concret de ce site que nous avions découvert à l’automne… Une soirée très chouette et une nuit sans autre souci que le vent à décorner les bœufs. Tout tient, nous notons quelques améliorations à apporter, mais l’essentiel fonctionne !