Fin août, nous sommes toujours dans l’incertitude et les mauvaises nouvelles se succèdent, alors que notre propriétaire doit récupérer notre appartement le 1e septembre…
Du côté de Sibylle, nous apprenons très tard qu’elle ne peut pas aller au Canada. Nous demandons à l’agence de lui trouver une place en urgence en Irlande ou en Angleterre où nous pourrions la conduire. Mais, le 29 août, l’Angleterre annonce qu’elle impose une quarantaine aux citoyens suisses… De plus, aucune place n’est disponible pour Sibylle.
En revanche, l’agence trouve une solution à Cádiz. Cela signifie qu’en deux jours, Sibylle doit renoncer à son projet de maturité bilingue (elle n’existe qu’en anglais et en allemand) et se recréer un projet linguistique complètement différent. Ce qu’elle fait avec un entrain et une adaptabilité incroyable.
Ainsi, nous pouvons libérer l’appartement le mardi 1e septembre, après quelques jours de travail intense, nous passons une nuit devant chez les parents de Nathalie et une autre devant ceux de Julien. Le 2 septembre, nous mangeons ensemble une pizza à Commugny et décidons de notre première destination. Vu que l’Espagne semble imposer le masque même en plein air, nous commencerons par la côte atlantique française.
Ainsi, nous partons le 3 septembre au matin en direction de l’ouest…