Notre deuxième semaine sur Tenerife a été marquée par de superbes balades, mais aussi par de mauvaises nouvelles de l’évolution de l’épidémie de covid et, surtout, de notre famille proche…
Le jeudi 5 et le vendredi 6, nous restons tranquilles entre l’appartement (et le travail scolaire), Puerto de la Cruz (copie des documents demandés pour continuer à toucher les allocations familiales…) et Garachico (montée à San Juan del Reparo puis repas dans un petit bistro).
Le samedi 7 nous remontons dans la caldeira du Teide. Nous avons décidé, en lisant le site de Novo-Monde, que l’ascension du Guajara était faite pour nous. Effectivement, la balade est superbe, les vues sur le Teide fantastiques… Le vent est un peu froid au sommet, mais l’effort en vaut vraiment la peine.
Le dimanche 8, nous quittons notre appartement et partons vers l’ouest. Halte à Buenavista, puis magnifique route du Teno, un peu difficile avec le minibus dans le trafic du week-end, pour finir dans la zone de camping du Pinar de Chio. Le gouvernement de Tenerife a créé une dizaine de campements semi-sauvages (il y a de l’eau et des tables de pique-nique, mais rien d’autre) que l’on peut réserver gratuitement sur Internet. Celui-là est superbe – et presque vide – mais, en novembre, le soleil se couche tôt et, à 1600 m, il fait vite froid…
Le lundi 9, nous nous réveillons un peu frigorifiés, la température a approché les 0°. Au moment du petit déjeuner, il fait à peine 5°. Nous profitons de la proximité du Teide pour retourner dans le parc national et faire la superbe balade du volcan Samara, sur des coulées de lave colonisées par des pins canariens et autres espèces pionnières. En fin de journée, nous nous arrêtons au chaud, au bord de la mer, entre Los Gigantes et Alcalá, sur une sorte de terrain vague, partagé avec deux camping-cars, avec une vue magnifique.
Le mardi 10, nous longeons les stations balnéaires de la côte ouest. Los Gigantes, un peu décevant, puis baignade à Playa de las Américas, sur une très belle plage au milieu des complexes hôteliers. Puis départ pour la montagne, au-dessus d’Arona où nous garons le minibus à proximité d’une aire de décollage de parapente, à 1000 m d’altitude, avec une vue incroyable qui s’étend jusqu’à El Hierro et La Palma. Nous décidons d’y rester tout le mercredi 11 et de gravir le petit sommet juste à côté.
Le jeudi 12, après une petite balade, nous quittons notre nid d’aigle pour redescendre au bord de la mer, dans la station de Las Galletas, décrite comme petite et charmante par les guides (en fait, complètement décatie et peuplée de retraités britanniques un peu dégénérés…). Sans lieu idéal pour dormir en bord de mer, nous nous rabattons sur le joli camping, un des seuls de l’île, avec une magnifique piscine. Nous y rencontrons deux Zurichoises, qui prévoyaient comme nous d’aller en Amérique du Sud avec leur minibus et, comme nous, se contentent de visiter l’Europe et ses alentours…
Le vendredi 13, nous traversons l’île du sud au nord, profitons du passage dans la capitale pour aller acheter des cartouches de gaz et chercher notre matériel de vote laissé en poste restante. Zoé en profite pour s’acheter un… camping car Playmobil. Nous finissons la journée en découvrant l’appartement loué dans le parc d’Anaga, à l’extrémité ouest de la côte nord, dans un paysage de rêve.