Fin janvier, nous nous retrouvons non pas confinés, mais emprisonnés sur l’île de Lanzarote. Les cas de covid ont explosé et les autorités ont bouclé l’île. Même si un niveau d’alerte 4 est inventé tant les chiffres sont élevés, il reste possible de se déplacer, les magasins sont ouverts, et les restaurants ont le droit de servir en terrasse jusqu’à 18h00. Cela dit, l’ambiance est tout de même moins détendue que ce nous connaissions, les protocoles de sécurité strictement appliqués, la police très visible et les badauds prennent leurs distances, même sur les chemins de randonnée. Pourtant, le printemps arrive déjà et les volcans fleurissent, au sens littéral !
Nous alternons les journées consacrées plutôt à l’école et la création avec les sorties. Le vendredi 22 janvier, nous louons des vélos et parcourons un belle boucle de 45 km au milieu des volcans, dans un temps un peu humide. Le dimanche 24 janvier nous gravissons notre 20e volcan canarien, le Tahiche et le mardi 26 janvier, nous passons un bon moment du côté de la Montaña Negra et de la Caldera de Cuervos, dans la coulée de lave de 1730.
Nous ne savons pas quand nous pourrons ressortir – les chiffres semblent s’être stabilisés, ils baissent même sensiblement, mais il semble clair que l’île restera fermée au moins jusqu’au 4 février… – et essayons de profiter des richesses de Lanzarote, même si nous avons hâte de découvrir d’autres terres.